Bien heureuse l'organisation (ou la personne) qui pense pouvoir supprimer toute trace de son passage sur un site ou un
blog, en supprimant celui-ci ou certaines de ces pages.
En effet, grâce à Wayback Machine vous pouvez retrouver des versions archivées de certains sites web (mais aussi des blogs, forums,
etc.) et ce jusqu'à 12 ans en arrière!
Le principe est simple, il suffit de rentrer l'URL du site dans la barre de recherche, et instantanément un tableau contenant des liens vers les versions archivées du site en question est
généré.
Dans l'exemple ci-dessous, le site de l'ICOMTEC a été choisie, voici le résultat :
Le site archive principalement les mises à jour. Tout comme pour Google cache, l'archivage (le passage sur le site des "robots") est aléatoire. Si bien qu'un site ayant de nombreuses visites aura
plus de pages archivées qu'un site avec peu de visites.
Ce mode de recherche permet de déterminer les dates précises à rechercher, ainsi que les types de documents modifiés (vidéos, pdf, etc.), ou encore d'afficher toutes les pages dupliquées (s'il y a
eu 10 modifications dans la même journée par exemple, Wayback vous les montre toutes).
D'un point de vue de gestion de l'e-réputation il parait nécessaire de prendre en compte cette possibilité de retrouver les traces laissées sur un site, même 10 ans auparavant. En effet, dans une
idée de "guerre de l'information", certaines personnes malveillantes pourraient sortir "un cadavre du placard". Ou bien un buzz négatif qui a été rapidement étouffé peut être détéré à tout
moment.
De même, dans une approche de consulting, ce type de recherche permet d'auditer la stratégie web d'une organisation sur le long terme (en comparant les différentes versions d'un même site).
Pour des veilleurs (ainsi que toute personne recherchant des infos sur le web) Wayback permet de retrouver une info que l'on pensait supprimée à jamais.
Enfin, cela vient démontrer que (malgrès ce que vendent certaines agences peu scrupuleuses) le web à une mémoire éternelle (et donc quasi-innéfaçable), et qu'il est toujours préférable de réfléchir
avant d'agir... ou publier !